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Bien que la discipline existe depuis l’aube de l’humanité, le terme « aromathérapie » date de 1928 et nous vient du pharmacien français R.M. Gattefossé. Elle désigne l’utilisation médicale des huiles essentielles.
Remarquable concentré de principes actifs, les huiles essentielles sont de redoutables antibactériennes, antivirales, antalgiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques… et traitent aussi les troubles du système nerveux.
Découvrez dans ce guide d'aromathérapie ou d'introduction aux huiles essentielles, l'origine des huiles essentielles , leurs propriétés, les différentes modes d'utilisation, la posologie, les précautions à prendre, en particulier chez les bébés, les enfants et les femmes enceintes ainsi que leurs dangers.
Pour tout savoir sur les huiles essentielles, vous pourrez par la suite parfaire vos connaissances à travers différentes formations ou vous plonger dans des ouvrages de références ( "ma bible des huiles essentielles" de Danièle festy....)
L’huile essentielle est un extrait aromatique et volatile, très concentré, de composition complexe, obtenu par distillation ou par expression à partir de plante.
Souvent, on n’utilise qu’une partie de la plante (la feuille chez l’Arbre à thé, les sommités fleuries chez la Lavande fine, l’écorce chez le Cannellier de Ceylan…). Différentes parties d'une même plante peuvent produire des huiles essentielles, celles-ci auront alors des propriétés et des noms différents. Par exemple :
La fleur d’Oranger amère donne l’huile essentielle de Néroli.
La feuille donne l'huile essentielle de Petit Grain Bigaradier.
Le zeste donne l'huile essentielle d’Orange.
On obtient une huile essentielle par deux procédés :
Le prix et la qualité d’une huile essentielle dépend de plusieurs facteurs.
Une huile essentielle est constituée de dizaines de principes actifs. Ceux-ci sont divisés en différentes familles, ayant des propriétés et des contre-indications propres.
- Les acides (anti-inflammatoires puissants, antalgiques)
- Les monoterpénols (anti-infectieux)
- Les sesquiterpénols (œstrogène-like)
- Les aldéhydes aromatiques (anti-infectieux, mais très irritants)
- Les aldéhydes terpéniques (anti-inflammatoires, calmants du système nerveux, mais très irritants)
- Les cétones (mucolytiques, anti-infectieuses, mais neurotoxiques et abortives)
- Les coumarines (sédatives du système nerveux, antispasmodique, anticoagulantes, mais photosensibilsantes)
- Les esthers (antispasmodiques puissants, spasmolytiques, sédatifs)
- Les éthers (antalgiques, antispasmodiques, anti-infectieux , mais stupéfiantes et toxiques à forte dose)
- Les lactones (mucolytiques, expectorantes, anti-infectieuses, mais neurotoxiques, abortives, allergisantes)
- Les monoterpènes (décongestionnant, antiseptique, cortisone-like mais dermocaustiques)
- Les oxydes (expectorants, antiviraux, immuno-modulants)
- Les phénols (anti-infectieux puissants, mais dermocaustiques )
La composition change selon la partie de la plante, mais aussi du lieu de récolte, du climat, de la façon dont a été cultivée et distillée la plante.
Pour être sûr d’utiliser une huile essentielle de bonne qualité, dite chémotypée, on doit pouvoir s’assurer de plusieurs critères (issus de l’AFSSAPS) :
Les huiles essentielles renseignant ses critères sont dites Huiles Essentielles Botaniquement et Biochimiquement Définies ou Huiles Essentielles ChémoTypées. Ce sont les seules aptes à être utilisées à des fins médicales.
En effet une même plante, en fonction du climat, du soleil, de l'altitude et de la teneur du sol où elle pousse engendre des huiles esentielles chénoypées différentes avec des activités et des toxicités également différentes.
exemple : l'huile essentielle thymus vugaris chénotypée thuyjanol peut être utilisée sur la peau et l'huile essentielle thymus vulgaris chémotypée thymol est toxique pour la peau.
Sur chaque flacon d'huile essentielle, vous devez systématiquement retrouver le chemotype.
Attention ! Les huiles essentielles sont des composés très concentrés, dont l'utilisation doit se faire avec précaution. Chaque voie a ses contre-indications et dépend de l’indication, du patient et de l’huile essentielle.
Dans les cas des femmes enceintes et des enfants de moins de 7 ans, les huiles essentielles ne doivent pas être prises en auto-médication.
Vous trouverez ici décrit les voies d'utilisations inhalées, diffusées, cutanées, orales, rectales et vaginales.
C’est une voie facile d'utilisation car les composés des huiles essentielles sont très volatiles.
( On utilise beaucoup l'inhalation des huiles essentielles pour soigner des rhumes.)
On place quelques gouttes sur un mouchoir et on respire dedans.
On les place dans de l’eau chaude en utilisant un inhalateur (vendu en pharmacie) ou dans un bol (en se protégeant les yeux).
On utilise un galet, une soucoupe sur un radiateur, mais pas de brûle-parfum, la chaleur détruit les principes actifs.
Les huiles essentielles sont placées dans un diffuseur à jet d’air sec ou à eau.
Diffuseur d'huiles essentielles à eau
Les huiles essentielles traversent facilement la barrière de la peau et passent dans le sang, ce qui permet de soigner les problèmes autant cutanés que interne.
Dans de rares cas, certaines huiles essentielles peuvent s’utiliser pures sur une surface cutanée limitée.
Les huiles essentielles sont diluées de préférence dans une huile végétale ou une crème hydratante neutre. Elles peuvent être aussi dispersées dans l’eau d’un bain, en utilisant du gel lavant, du lait ou dans un émulsionnant adapté.
Elles s’utilisent avec plus de précautions et nécessitent un avis médical.
On dépose une goutte d'huile essentielle sur la langue.
On utilise un support (sucre, miel, mie de pain, comprimé neutre, poudre d’amande, gélules, capsules...).
Les huiles essentielles sont administrées sous forme de suppositoires, selon une prescription médicale.
Les huiles essentielles sont administrées sous forme d’ovules, selon une prescription médicale.
La posologie et le dosage des huiles essentielles dépendent du patient et de la voie d'administration.
Attention : Ce tableau ne vaut que pour les huiles essentielles adaptées à l'âge et à l'état (pathologies, grossesse, allaitement, enfants...).
Voies d’administration |
Adultes |
Enfants de 7 à 15 ans |
Enfants de 3 à 7 ans |
Enfants de 3 mois à 3 ans |
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Respiratoire |
Diffusion passive |
2 à 3 gouttes dans une soucoupe, sur un galet… |
2 à 3 gouttes dans une soucoupe, sur un galet… |
2 à 3 gouttes dans une soucoupe, sur un galet… |
2 à 3 gouttes dans une soucoupe, sur un galet… |
Diffusion atmosphérique : Diffuseur à jet d’air sec |
Quelques gouttes, 10 minutes par heure
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Quelques gouttes, 10 minutes par heure
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Quelques gouttes, 10 minutes par heure
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Quelques gouttes, 10 minutes par heure
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Diffusion atmosphérique : Diffuseur à eau |
Quelques gouttes, possiblement en continu |
Quelques gouttes, possiblement en continu |
Quelques gouttes, possiblement en continu |
Quelques gouttes, possiblement en continu |
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Inhalation sèche |
2 à 3 sur un mouchoir |
2 à 3 sur un mouchoir |
2 à 3 sur un mouchoir |
2 à 3 sur un mouchoir avec précaution (pas de contact entre la peau et le mouchoir) |
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Inhalation humide |
3 à 6 gouttes dans l’eau chaude |
1 à 2 gouttes dans l’eau chaude avec précaution (protéger les yeux, attention au risque de brûlure) |
Contre-indiqué |
Contre-indiqué |
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Cutanée |
Pure |
1 à 2 gouttes sur une zone restreinte |
1 goutte sur une zone restreinte |
Contre-indiqué |
Contre-indiqué |
Diluée |
Dilution 5 à 30% |
Dilution 3 à 5% |
Dilution 1 à 2% |
Dilution 0,5 à1% |
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Interne |
Orale pure |
1 goutte sur la langue |
Contre-indiqué |
Contre-indiqué |
Contre-indiqué |
Orale diluée |
2 gouttes 3 fois par jour diluée dans un support |
1 goutte 2 à 3 fois par jour diluée dans un support |
Contre-indiqué |
Contre-indiqué |
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Rectale |
Sur prescription |
Sur prescription |
Sur prescription |
Sur prescription |
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Vaginale |
Sur prescription |
Sur prescription |
Sur prescription |
Sur prescription |
Chaque huile essentielle n’est pas adaptée à tous les cas. Cela dépend de l’âge de la personne, de son état de santé (pathologies, allergiefemme enceinte, allaitement…), de l’huile elle-même, de la voie d’administration…
Renseignez-vous toujours, auprès d’un professionnel de santé, sur les contre-indications spécifiques à chaque huile essentielle.
Toujours utiliser des huiles essentielles pures, naturelles et chémotypées.
Toujours tester une huile essentielle avant de s’en servir : appliquez une goutte pure sur le pli du coude (sauf huiles dermocaustiques) et si une réaction apparait dans les dix minutes, ne l’utilisez pas.
Ne jamais utiliser les huiles essentielles par voie injectable ou oculaire et ne jamais appliquer de l’huile essentielle pure dans le nez, l’oreille ou la zone ano-génitale.
Ne jamais prolonger un traitement plus de 3 semaines.
En cas de prise par voie orale d’huiles essentielles contenant des phénols (Cannellier de Ceylan, Cannellier de Chine, Girofle, Origan, Sarriette des montagnes,Thym à thymol), il faut associer une huile hépatoprotectrice Citron, Romarin ABV...).
Elles concernent les essences de zestes d’agrumes (Citron, Bergamote, Orange, Mandarine…), les huiles essentielles de Khella, de Livèche et de Céleri. Leur application sur la peau est déconseillée en cas d’exposition au soleil. Elles entrainent des risques de brûlures et des taches brunes.
Les huiles à phénol, aldéhyde ou cétone (Cannellier de Ceylan, Cannellier de Chine, Girofle, Origan, Sarriette des montagnes,Thym à thymol) peuvent provoquer des irritations, voir des brûlures si elles sont utilisées sur la peau. Elles sont à éviter par voie cutanée ou alors, très diluées.
Toutes les huiles essentielles sont interdites pendant le premier trimestre de la grosses (sauf avis médical).
Durant les 2 et 3èmes trimestres, les traitements doivent être courts (maximum 5 jours) avec maximum trois gouttes par jour pour ce qui concernent les voies orales et cutanées (attention : les huiles ne doivent jamais être appliquées sur le ventre).
Huiles autorisées chez la femme enceinte aux 2ème et 3ème trimestres.
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Toutes les huiles permises pendant la grossesse le sont pendant l’allaitement. Toutefois, à cause de leur affinité avec les corps gras, les huiles essentielles peuvent passer dans le lait maternel. Les durées de traitements et posologies sont les mêmes que pendant la grossesse. Aucune huile ne doit être appliquée sur les seins pendant tout le temps de l’allaitement.
Il ne faut jamais utiliser d’huiles essentielles contenant des phénols et des cétones chez les enfants de moins de 7 ans (cannellier de Ceylan, cannellier de Chine, girofle, origan, sarriette des montagnes, thym à thymol).
Il faut se renseigner auprès d’un professionnel de santé pour administrer une huile essentielle chez un enfant de moins de 7 ans.
Les huiles essentielles sont interdites en automédication avant l’âge de 3 mois.
Les voies d’administration les plus utilisées sont la voie rectale, la voie cutanée (en massage et toujours diluée) et la voie respiratoire. La liste des huiles essentielles autorisées pendant la grossesse le sont aussi pour les enfants de moins de 7 ans.
Pathologies, traitements |
Huiles essentielles contre-indiquées ou voies d’administration |
Troubles de la coagulation, anticoagulants |
Gaulthérie couchée, Gaulthérie odorante, Hélichryse italienne, Cannelier, Giroflier |
Contre-indications à l’aspirine et aux anti-inflammatoires |
Gaulthérie couchée, Gaulthérie odorante |
Insuffisance hépatique sévère |
Cannellier de Ceylan, Cannellier de Chine, Girofle, Origan, Sarriette des montagnes, Thym à thymol par voie orale |
Insuffisance rénale sévère |
Térébenthine, Genévrier, Cyprès, Pin sylvestre par voie orale |
Diabète |
Cannelier par voie orale |
Intervention chirurgicale |
Gaulthérie couchée, Gaulthérie odorante, Hélichryse italienne |
Asthme allergique |
Les huiles essentielles sont à éviter (ou alors bien les tester sur le pli du coude d’abord). Pas de voie inhalée sèche et humide |
Asthme non allergique |
Pas de voie inhalée sèche et humide |
Cancers hormonaux dépendants |
Sauge officinale, Sauge sclarée, Cyprès sempervirens |
Gastrites, ulcères, reflux gastro-oesophagien |
Menthe poivrée |
Epilepsie
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Les huiles essentielles sont à utiliser avec précaution, mais celles-ci sont formellement contre-indiquées : Achillées, Acore, Aneth, Absinthe, Anis vert, Armoises, Aunée, Badiane, Balsamite, Basilic camphré, Buchu, Calament, Camphrier, Carvi, Cèdres, Chénopode, Curcuma, Cyprès bleu, Eucalyptus mentholé, Eucalyptus à cryptone, Fenouil, Hélichryse italienne, Hysope officinale, Lavande stoechade, Menthes, Moutarde noire, Myrique baumier, Noix muscade, Persil, Ravensare anisé, Romarin à camphre, Romarin ABV, Rue, Sabine, Santoline, Sassafras, Sauge officinale, Tagète, Tanaisie, Thuya occidental, Zédoaire |
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